•        LilouB m'a demandé une critique de son texte, "Quand le lieu nous rélève l'Homme". Je base mes analyses sur trois axes: la forme du texte, le fonds du texte et enfin le style.

    • Forme du texte :

    - Paragraphes un peu long à mon goût : texte non aéré, dense qui entraine peu de motivation à en débuter la lecture.

    - Pas de fautes d’orthographes majeures, qui « sautent aux yeux »

     

    • Fonds du texte :

    - L’histoire me paraît intéressante, et attendrissante. Néanmoins, cela reste assez difficile de juger puisque, comme tu l’as dis, c’est un extrait de roman.

    - L’idée du lieu qui reflète l’âme de la personne est très intéressante et donne matière à réflexion et à débat. Un texte basé sur cette idée me parait être une bonne idée, j'apprécie.

     

    • Style :

    - Un style plutôt simple et agréable.

    - Une omniprésence des sens : vue, odorat notamment, qui permet de s’immerger un peu plus dans l’univers des personnages.

    - L’attente se fait bien ressentir par la longueur des actions, découpées par de nombreuses descriptions.

    - De jolies phrases/expressions :

              « Ce lieu lui-même reflétait les profondeurs de l’âme de sa soeur, et cela l’effrayait. »

              « d’énormes cernes mangeaient son visage blanc » Une belle image.

              « celui qui faisait tomber chaque femme » Un double sens intéressant.

              « Il ne reconnaissait plus la Alice qui avait partagé son enfance, la Alice maniaque chez qui la poussière était proscrite, la Alice intelligente avec qui il parlait de tout et de rien, la Alice élégante qui attirait les regards chaque fois qu’elle sortait dans la rue »

              « Il n’y avait plus que folie, crasse et désespoir »

    - D’autres qui me gênent d’avantage :

              « comme un essaim de gros insectes gris » la comparaison me gêne, je ne la trouve pas très adaptée à des choses aussi massive que des cartons.

              « Du moins, blanc, c’est ce qu’il fut auparavant » Formulation qui me gêne, qui ne paraît pas très joli. De même, le temps sonne étrangement.

              « depuis qu’il était venu au monde » la formule me semble un peu lourde et n’apporte pas beaucoup plus qu’un simple « depuis sa naissance »

     

    CONCLUSION : Un texte sympathique et agréable à lire, basé sur une citation intéressante. Certaines phrases et expressions sont mémorables, bien que d’autres sonnent étrangement. Le style est simple, clair et précis et nous permet d’assister à la scène, de nous plonger dans le récit. Un texte à lire !
     


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  •     La plage est splendide, irréelle. La mer est là, d’une couleur bleu-vert, réchauffée par les teintes brûlantes des reflets du soleil. Le sable, étrange, me rappelle le désert au crépuscule. Le contraste entre ces deux univers, Terre et Eau, en devient saisissant. Et puis, entourant ce lieu magique, cette crique isolée du monde et de ses tracas, une forêt, à la végétation dense et variée.

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    Culpabilité

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                Il était allongé sur le petit lit blanc, paisible. Son visage était le seul élément que j’osais encore regarder. Son corps, sec, maigre, décharné, m’effrayait tant il avait changé. Ses cheveux poivre et sel lui tombaient dans les yeux, et je me promis de les lui couper prochainement bien qu’ils eussent l’avantage de camoufler ses yeux clos à jamais.

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    Quatrième de couverture: "Elle s'était juré de ne jamais revoir la maison où sa mère était morte, où elle l'avait tuée. Bien sûr, elle n'était qu'une enfant, c'était un accident, mais pour beaucoup Liza Barton était une criminelle. Les années ont passé. Liza, devenue Celia, connait enfin le bonheur. Jusqu'au jour où Alex, sont mari, à qui elle n'a jamais rien dit, lui fait une surprise en lui offrant une maison dans le New Jersez... Mendham, la maison de son enfance. En guise de bienvenue, ils trouvent cette inscription, en lettre rouge sang: "Danger !". Quelqu'un connait la véritable identité de Célia et tente de lui faire endosser un nouveau crime."

     

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    La Renaissance

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            Mon grand-père paraissait ne voir que moi. Les yeux emplis de douleur et d’inquiétude, il me dévisageait. Pour la première fois depuis près de dix ans, il semblait avoir retrouvé toutes ses facultés mentales.

            « Elina… Tu dois m’écouter.»

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