• Harmonie

     

    Le soleil brillait haut dans le ciel, inondant la vallée d’une douceur bienfaisante. Je m’allongeai dans l’herbe fraîche et parfumée, laissant la chaleur de l’astre de Rê caresser mon visage et mon corps que mon short et mon débardeur découvraient en grande partie. La vague de bien-être qui m’envahit me fit fermer les yeux. Le monde me semblait si beau d’ici, allongée au milieu de ces pâquerettes, abandonnée aux étincelants rayons du soleil !

     J’ouvris les yeux et me tournai vers lui. Il se tenait à ma droite, savourant aussi le bonheur de cette journée d’été. Il  prit conscience que je l’observais et me sourit, d’un sourire large qui creusait d’irrésistibles fossettes dans son si beau visage. Il me tendit la main et je la serrai dans la mienne. Sa peau était d’une douceur légère, veloutée, dont je ne pouvais m’empêcher de me délecter. Avec la lumière qui allumait des reflets d’or dans ses cheveux châtains et l’éclat heureux de ses grands yeux bleus, je le trouvais encore plus magnifique que d’ordinaire. Il me regardait ; mieux, nous nous regardions, et il me sembla que rien au monde ne pouvait être plus beau que cette harmonie, que cette communion qui nous habitait et dont le sentiment de plénitude nous emplissait tous entiers. C’était comme si un lien invisible nous unissait tous deux au monde qui nous entourait. Comme si les plantes autour de nous, les papillons agitant leurs ailes colorées dans l’air parfumé et les oiseaux chantonnant avec insouciance dans les branches d’un hêtre ne faisaient qu’un avec nous, avec le monde. Chacun de nous n’était qu’une part infime d’une entité immense, nous étions connectés dans un réseau invisible qui s’étendait bien au-delà de nos êtres propres.

    Le gazouillement du ruisseau qui bondissait joyeusement vers de lointains horizons imprimait en moi sa mélodie d’amour. Main dans la main, nous nous tournâmes vers le ciel. Il était d’un bleu profond, presque uni, et s’étendait à perte de vue. Alors un sentiment de paix me submergea. Je ne m’étais jamais sentie aussi bien, en accord  avec moi-même et avec la terre. Je n’eus pas besoin de le regarder pour savoir qu’il ressentait la même chose : je le savais. Un sourire étira mes lèvres. Tout était à sa place, dans la plus parfaite harmonie.

     


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  • Le Printemps

     

    Printemps, toi, synonyme d’une terre renaissante !

    Printemps, saison où revit la Nature mourante…

    Printemps, moment où les oiseaux chantent à nouveau,

    Toi, Printemps, tu m’inspires le renouveau !

     

    Printemps, tu m’apportes une nouvelle vision de la vie,

    Ainsi, au lieu de mes yeux remplis de blanc, et de gris,

    C’est le vert, le jaune et les belles couleurs,

    Qui m’ouvre mon regard, sur le monde maintenant meilleur….

     

    Le Printemps est la saison où fleurissent les arbres à fleurs,

    Et, en contribuant à mon bonheur,

    Je peux, au loin apercevoir,

    Une maman, et ses 3 petits renards !

     

    Grâce au Printemps, je n’ai plus peur de rentrer dans la forêt,

    En effet, je ne m’y sentais pas en sécurité…

    Maintenant, ce sont les arbres aux belles feuilles vertes,

    Qui me donne courage, et l’envie de découverte.

     

    Au printemps, je m’identifie à la Nature et à la vie,

    Ainsi, en croisant une abeille butineuse, je souris…

    Le Printemps met un trait sur toutes mes tristesses !

    Merci, Printemps, pour toutes tes gentillesses !


     

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  • Réveil de frayeur 

     

    Les tics et les tocs qui se percutent inlassablement viennent couper le fil de mon sommeil.

    Le réveil est difficile. Mes yeux s’ouvrent sur une pièce blanche, ma chambre? Je reste immobile et jettent des regards autour de moi. Non, je ne crois pas, je ne crois pas ou enfin, ce n’est qu’une supposition de ma conscience encore engourdie. Ma tête se réveille lentement…
    Je lance un regard sur ce qui m’entoure, des sièges bleus, alignés contre chaque mur, une salle d’attente? Il n’y a pas beaucoup de monde, mais la simple présence de ces quelques personnes suffisent à m’oppresser.
    Il y a les aiguilles de ma montre qui continuent leur rythme sonore dont la vibration parvient à résonner jusque dans mon ventre. Tic, toc.
    Puis il y a ce silence désagréable qui règne, et le visage de ces inconnus que j’ai à la fois peur et envie de regarder, tout semble avoir été programmé afin de m’intimider.

    Différentes questions sorties de nul part prennent place et n'hésitent pas à se bousculer brutalement:
    Comment suis-je arrivé ici ? Qu’est-ce qu’y va se passer? Où suis-je très exactement ? Qui sont ces inconnus qui font des vas-et-viens comme des machines robotisés à travers la salle passant une grande porte ? Que cache cette porte d’ailleurs? Et surtout, mais surtout… Pourquoi suis-je ici ?

    J’ai peur. Peur de ne pas savoir répondre à ses questions, peur d’oublier de m’en poser même, et surtout, mais surtout... Peur de chacune de leurs réponses.  Je tente tout de même de trouver des morceaux de raisons à ce taux d’anormalité, je tente de me souvenir comment suis-je arrivé ici… Rien à faire. Je suis comblé par quelque chose qui n’existe pas, le vide.

    Des voix. Je commence à entendre des voix… Des noms, oui, des noms qui se succèdent les uns les autres au rythme des pas de ces inconnus qui chacun leurs tour passe une grande porte qui m’effraie. Ils en ressortent les quelques minutes suivantes. Leurs visages sont neutres et je n’arrive à y percevoir la moindre silhouette d’une quelconque émotion.  En effet, ils sont comparable à des robots…

    Une voix. J’ai cru percevoir une voix. Une voix qui prononçait mon nom. Tout d’abord, je me dis que c’est impossible, ensuite je ne chercha pas à réfléchir et instinctivement mon regard s’est dirigé vers sa provenance. Une personne habillée d’une longue blouse blanche semble me fixer. Mes yeux changent de direction très rapidement et mon corps s’alourdit sur la chaise. Mes mains deviennent moites et je sens ma tension progresser à vive allure !
    Ensuite j’avale quelque goutte de salive, provoquant une sorte de « Gloups » assez bruyant pour un départ droit vers mon estomac qui lui tourbillonne et se fige dans tous les sens…  La douleur est de plus en plus intense et me donne envie de vomir.  La pièce tourne. Tel est la procédure…
    L’angoisse et le stress, une pincée de peur, forment un mélangent dont le goût m’offre de fortes montées de chaleurs.
    Je finis par sentir  mon cœur se débattre fortement comme s’il voulait s’évader de mon corps qui ne cesse de l’enfermer.  
    Puis, finalement, sans réflexion, de quelques mouvements rapides, je suis allé droit à ma condamnation : j’ai suivis cette personne jusque franchir la fameuse porte. A partir de ce moment précis, je savais que je ne pouvais faire de retour en arrière, le médecin m’escorte.

    Tout devenait subitement flou. Les formes autour de moi deviennent troubles et disproportionnées. Pourtant il n’y a plus aucun doute sur le lieu où je me trouve actuellement : un hôpital. Le peu de couleurs présentes virevoltaient et dansaient avec le son de mes pas qui agissaient comme des échos à travers un long couloir. Impossible de le définir, mes neurones établissent quelques manœuvres ajustées afin de devenir infirmes.
    En fait, je crois que je suis en train de perdre le contrôle de moi-même… 
    Une tape sur l’épaule me fit sursauter. Le médecin me place une grande feuille dans les mains puis me dit d’une voix misérable,  à peine audible :
     « A la vue de vos derniers résultats, il ne vous reste plus que deux mois ».

    J’ai l’impression d’avoir été une cible. Touchée par un choc assommant, entraînant mon petit mal en point en état semi-comateux. De nouveau la peur me saisit et me pousse brutalement, je tombe de haut. Chacune de mes dernières pensées se plongent dans un néant dans lequel elles noient leur sens tour à tour :
    « J’aurai aimé que ceci soit une blague, mais le monde n’a pas l’air de beaucoup en rigoler. Il est comme moi, il est peureux. Non, il n’a pas peur de mourir, mais peur de ne rien laissé de bien derrière lui. Peur de ne laisser de lui que la trace de mauvais souvenirs, je le sais. Je le connais plutôt bien, depuis 16 ans très exactement. Je ne vais pas dire que je sois très amis avec lui, mais il n’a plus aucun secret pour moi… Lui aussi, est devenu une machine. »

    Contrairement à ce que l'on aurait pu imaginer, ce ne sont pas mes larmes qui se sont écoulées, mais mes dernières forces... Je sens mon corps s’écrouler sous un poids que je ne connaissais pas auparavant. Sous un poids pesant mais léger à la fois. Quelque chose de désagréable mais supportable. Puis je vois, je vois simplement une étendue de noir, impossible d’y déterminer une profondeur. Impossible d’y percevoir une minime sortie ou alors une piètre lueur désormais de là où je suis.



    Les tics et les tocs qui se percutent inlassablement viennent couper le fil de mon sommeil. Éclairés par quelques rayons de soleil, mes yeux s’ouvrent  doucement sur une pièce blanche. Ma chambre? On dirait bien ! Hé ! J’ai retrouvé mon lit !! Tout ce scénario n’était donc qu’un simple mauvais rêve ?! C’est vrai qu’aussi, je ne me rappelais plus comment j’étais arrivé dans cet endroit morbide...Ce que je suis rassuré d’un coup! Bon allez, go au petit déjeuner ! A peine le pied posé sur le sol, je sens une matière que je connais bien. Sous mon étonnement, je baisse la tête: Le papier, le papier du médecin.

     


    Sans l’ombre d’une quelconque émotion sur le visage: « Gloups ».
     


     

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    Nouveau partenaire !

    Un petit article pour vous présenter le nouveau partenaire de Write On The Moon !

    Un blog d'écriture et de lecture – comme le mien – qui semble tout nouveau mais déjà très prometteur !

    Je vous invite grandement à faire un tour sur ce joli blog :)

    Le visiter !


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  • L'assommoir, Zola

     

    •  Le résumé du roman

     

    Gervaise est mère de deux enfants, Etienne et Claude, et vit à Paris avec Lantier, son mari. Seulement, celui-ci est volage, et s'enfuit de la maison avec sa maîtresse, laissant la femme et ses enfants sans nouvelles. Gervaise prend alors sa vie en main et décide de ne plus jamais faire confiance aux hommes. Néanmoins, elle finit par céder aux avances d'un zingueur avec qui elle se remarie et a un enfant. Mais le rêve qu'elle pensait vivre tourne peu à peu au cauchemar: l'alcoolisme, la gourmandise, la fainéantise entraineront, peu à peu, leur chute... jusqu'à la mort.

    Lire la suite...


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