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    Mes anciens articles, notamment d’actualité, devenus obsolètes.

  • Vous l'avez sans doute remarqué, ils ont envahi le sommaire de mes textes. Ce sont les "Textes non retravaillés". Je souhaitais simplement vous expliquer rapidement la différence entre ceux-là, et des textes normaux. Ces textes-là sont des textes d'humeurs, des textes que je n'ai pas forcément envie de relire, de modifier, de bichonner. Ce sont des textes plus personnels, bien que souvent fictifs. Etant donné que ce ne sont qu'un "premier jet", il est possible qu'ils vous plaisent moins que les autres. Mais n'hésitez pas à aller les voir quand même, ils pourraient vous surprendre: 

     

    Lucidité (30 août 2015)

    Lâcheté (10 septembre 2015)

    Comme un air de regret (13 septembre 2015) 

    Humanité (2 octobre 2015) 


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  • Bonjour ! 

     

    Je voulais vous parler de mon premier job, simplement parce qu'il occupe la majeure partie de mon temps de cet été, et donc qu'il éclipse pas mal l'écriture. Et qui sait, cela pourrait vous intéresser ?

    J'ai commencé à déposer des CV vers janvier, d'abord à Rennes, mais aussi dans d'autres villes bretonnes. Le but étant de trouver un job oui, mais dans la même ville de mon petit-ami. Finalement, on a été pris tous les deux... dans un abattoir de poulet. Je revois encore la tête de ma famille quand je leur ai annoncé: moi, qui a s'évanouit à la vue du sang ? moi, si sensible, travailler dans une usine... de la mort ? Ça m'a effrayée, au début. Mais j'étais si heureuse de trouver un emploi, avec mon copain, quand nombre de mes amis se retrouvaient sans rien pour les vacances.

    J'ai commencé le 6 juillet, il y a deux semaines donc. Les semaines sont dures: plus de 7 heures de travail par jour, donc 2 fois 15 minutes de pause. Du travail à la chaîne, intellectuellement non stimulant. Commencer avant 5 heures du matin une semaine sur deux, et finir à 12 heures. Commencer à 12 h l'autre, et finir à 20 heures. La première semaine, ou j'étais du matin, on faisait une sieste de 2 heures par après-midi et on se couchait à 22 heures maximum. Autant dire qu'il restait peu de temps libre, et que j'étais trop crevée pour faire quoi que ce soit. La deuxième semaine était plus facile. Se lever à 9 heures, surtout. 

    Finalement, ça reste une expérience enrichissante. Pour mon CV, déjà. Et pour ma compréhension du fonctionnement des usines, et des autres. Je ne peux que respecter ces femmes et ces hommes qui passent 20 ou 30 ans de leur vie à faire le même métier uniquement physique, qui soumettent leur vie à des machines dont ils doivent suivre la cadence infernale. Ça m'a aussi permis de mûrir. Je vois chaque jour les conséquences de mon alimentation. Je fais le sale boulot qu'on délègue aux autres, celui qui provoque la mort de près d'un demi-million de poulet par jour dans cette usine. Je me sens moins lâche, au fond. Je ne ferme plus les yeux. 

    Voilà pour cet article, qui je l'espère vous aura intéressé. N'hésitez pas à réagir et à poser vos questions. 

     

    Gwénaëlle.


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  • Et voilà. L'année scolaire est déjà terminée. Une année très importante pour moi, et très enrichissante. Le début des études, des véritables, celles de l'enseignement supérieures. Celles des remises en questions, des recherches de son futur métier, du découragement parfois. Pour ceux et celles qui ne le savent pas, je viens de finir ma première année d'économie-gestion. Je ferai sans doute un article rapide pour vous présenter ça plus tard. Je vais vous présenter cet article sous forme de questions, ça sera plus simple pour moi. 

     

    • L'université, c'est comment ?

    Ce que je retiens de l'université, c'est que toutes les facultés et les licences sont très différentes. Et qu'elle ne mérite pas vraiment sa réputation, ce qui m'attriste. D'abord, non la faculté n'est pas faite pour les incapables, ceux qui sont incapables d'être sélectionnés en CPGE ou aux autres filières sélectives. J'ai personnellement eu mon Baccalauréat, avec la mention très bien et près de 17,5 de moyenne. Pourtant, la faculté était mon premier choix. Et je ne le regrette pas une seconde.

    De même, la faculté n'est pas faite pour les "glandeurs" comme on l'entend souvent. Oui, il y en a, beaucoup même. Heureusement, la plupart ne passent pas la première année. Dans ma classe, on doit être disons 15 sur près de 40 a avoir réussit à valider notre première année sans rattrapage. Et comme partout, il y a différents niveaux de motivations, et différents niveaux de moyennes: ceux qui passent de justesse, sans trop se fatiguer; et les autres. C'est comme ça, c'est pas pour autant qu'il faut dénigrer chaque étudiant. De même, les douze heures de cours à la faculté est - dans mon cas au moins - un mythe. Après effectivement, si vous n'allez pas au cours d'amphithéâtre, ça limite forcément le nombre d'heures. Mais en ajoutant les amphi et les travaux dirigés (TD), j'arrivais à près de 30 heures de cours, soit un presque équivalent de mes horaires de lycée. Sans compter les TD à préparer à l'avance dans chaque matières, les recherches complémentaires, les fiches de révisions, et l'apprentissage. En tout, je bossais tout autant que mon copain, avec lequel je vis, qui est en CPGE.

     

    • Tes fiertés concernant cette année scolaire ? 

    Ma fierté, c'est avant tout mes résultats, et le fait d'avoir réussit à conserver ma motivation, malgré de nombreux changements dans ma vie ou encore mon engagement associatif.

    D'abord, les résultats. Je suis arrivée majore de ma promotion, avec plus de 16 de moyenne pour cette année. Alors, forcément, c'est une fierté. D'autant plus que ça peut m'aider franchement pour mon choix d'orientation, que je vous expliquerai un peu plus bas. 

    Ensuite, la motivation. Cette année a été pour moi celle de tous les bouleversements: d'abord, le déménagement. Originaire d'une petite ville de Haute-Marne, j'ai choisi d'étudier à Rennes, capitale de la Bretagne, située à près de 700 kilomètres de ma région natale. C'est pas facile tous les jours, je rentre chez moi seulement à chaque vacances scolaires, qui, une fois sur deux, ne durent qu'une semaine à la faculté, et sachant que le train me prend une journée aller-retour. Ensuite, l'emménagement avec mon copain. C'était un peu quitte ou double, tant notre situation était atypique. Mais ça a bien fonctionné, et ça a quand même des avantages, notamment en tant que soutien moral. Malgré ça, j'ai poursuivi mon travail.

    Enfin, mon engagement associatif. De novembre à juin, j'ai été bénévole chez ZupdeCo, une association de soutien scolaire envers des collégiens défavorisés et en difficulté. Ça a été vraiment enrichissant, très responsabilisant; et je compte renouveler mon engagement associatif l'année prochaine, peut-être dans des associations telles que les Restos du Coeur, d'autant plus que cet engagement est valorisé par ma faculté. 

     

    • Des moments de démotivation ? 

    Forcément, il y en a eu aussi. Quand la difficulté parait immense, quand la charge de travail semble insurmontable... Par exemple, avec les statistiques. Ça a été une vraie difficulté pour moi, alors que je me suis rendue compte qu'au final, ça n'était pas si complexe. Au premier contrôle continu, j'ai eu 8 dans cette matière. Je vous laisse imaginer le choc, d'autant plus que c'était ma première note à la faculté, et la remise en question qui s'en est suivie. Et ma détestation pour cette matière... Mais je me suis battue, j'ai obtenu un 11 au second CC... puis un 19,5 aux partiels, qui reprenaient le programme de l'ensemble du semestre. Comme quoi, ce n'était pas si dur ! L'important, c'est de toujours se relever, et d'avouer sa responsabilité. 

     

    • Et après ? 

    Je passe en seconde année de licence, de la même faculté, toujours en économie-gestion. Mais en préparant en parallèle mon entrée dans un IAE pour ma troisième année. En effet, l'accès est très sélectif, et c'est pour moi le seul moyen de me former au domaine que j'ai choisi récemment (en tout cas, pour le moment): la comptabilité. Donc, je travaille beaucoup, dès aujourd'hui, d'où mon absence prolongée également, parce que ça me prend pas mal de temps, notamment concernant le suivi de l'actualité. Mais cette préparation me plaît et m'occupe, alors tout va bien ! 

     

    J'espère que certains auront eu le courage de lire tout mon pavé ! N'hésitez pas à me poser vos questions. 

     


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    Nouveau partenaire !

    Un petit article pour vous présenter le nouveau partenaire de Write On The Moon !

    Un blog d'écriture et de lecture – comme le mien – qui semble tout nouveau mais déjà très prometteur !

    Je vous invite grandement à faire un tour sur ce joli blog :)

    Le visiter !


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  • Cela faisait longtemps que j'en avais envie, sans avoir pour autant le temps de l'organiser. Mais cette fois, c'est décidé, je me lance: Write On The Moon organise son premier concours ! 

    Thème: sentiment.

    C'est un thème assez large, il suffit simplement que votre texte dégage un sentiment, une émotion qui domine.

    Concernant les règles:

    • Chaque candidat peut envoyer deux textes au maximum. Je présélectionnerai moi-même, des deux textes, celui que je préfère, dans le cas où deux textes sont envoyés. Autrement, le texte proposé sera immédiatement qualifié en tant que participant. 

     

    • La durée limité du concours est de 3 semaines, à compter d'aujourd'hui. Cette durée pourra évoluer, en fonction de l'affluence de texte. Par ailleurs, le nombre de participant est limité à 10 textes (même si je doute grandement d'atteindre ce nombre !).

     

    • Concernant la désignation du gagnant: un sera désigné par un vote des visiteurs, l'autre par moi-même, dans le cas où il différerait des avis des lecteurs.

     

    Enfin, parlons des récompenses: 

    • Pour les premiers, désignés par moi-même, et les lecteurs, une publicité d'une durée de deux semaines chacun sur la page d'accueil de mon blog, avec une courte description de leur blog et l'image de leur choix; la correction ou un avis sur un de leur texte au choix et un droit de regard sur le prochain concours: choix du thème ou du gagnant que je désignerai. 
    • Pour les seconds et troisièmes, dans le cas où le nombre de participation seraient suffisantes, la correction d'un de leur texte et un avis détaillé sur celui-ci. 

     

    J'espère sincèrement que vous serez nombreux à participer, n'hésitez pas à parler de ce concours autour de vous ! Envoyez-moi vos textes par message privé ou par e-mail à l'adresse suivante: gwenaelle.collin@icloud.com


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