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"J'avais détruit le scénario jusqu'ici respecté par la famille. Vous n'avez jamais eu cette impression dans la vôtre ? Chacun a un rôle à jouer, et du moment que tout le monde s'y tient, le spectacle se déroule sans encombre. On rit pour les mêmes raisons, on se querelle pour les mêmes raisons, on ressasse les mêmes vieilles rancœurs, on partage les mêmes souvenirs, bons ou mauvais. Mais, si l'un des participants se met soudain à improviser, c'est la débandade. Les autres manquent leurs répliques, il y a des silences gênés, tout part à vau-l'eau."
(Page 437)
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"– J'ai voulu que vous ne soyez pas un assassin. Je suis une idiote dans le style d'aujourd'hui. Récemment, un best-seller mondial a prétendu qu'il y avait des vampires gentils et innocents. Les gens ne sont jamais aussi contents, désormais, que quand on leur affirme que le mal n'existe pas. Mais non, les méchants ne sont pas de vrais méchants, le bien les séduit, eux aussi. Quelle espèce de crétins abâtardis sommes-nous devenus pour gober et aimer ces théories à la noix ? J'ai failli marcher, comme les autres."
(Page 127)
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"Tomber amoureux est le phénomène le plus mystérieux de l'univers. Ceux qui aiment du premier regard vivent la version la moins inexplicable du miracle: s'ils n'aimaient pas auparavant, c'était parce qu'ils ignoraient l'existence de l'autre.
Le coup de foudre à retardement est le plus gigantesque défi à la raison."
(Page 95)
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- Le résumé du roman
Saturnine vit avec une amie, dans un petit appartement de 25 mètres carré à Marne-la-Vallée. Elle recherche un appartement à Paris, en vain. Pourtant, un jour, une annonce la séduit. Un "grand" d'Espagne recherche une colocataire, pour un loyer dérisoire. Saturnine tente sa chance. S'en suit une série de dîner, aux conversations étranges. Un mystère persiste: que sont devenues les huit anciennes colocataires de l'espagnol, qui ont pénétré dans sa chambre noire malgré l'interdiction ?
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"– Votre attitude me rappelle celle d'une bande d'agriculteurs belges, il y a quelques années. Des enfants, lors d'un jeu, avaient saccagé un champ de maïs. Furieux, les fermiers leur avaient tiré dessus à la carabine, blessant grièvement plusieurs gosses. Aux informations télévisées, un journaliste avait interviewé des cultivateurs de la régions: "N'est-il pas scandaleux de tirer sur des enfants ?" Chaque fermier avait répondu: "Fallait pas aller dans le maïs." Votre attitude n'a rien d'aristocratique, c'est la logique des abrutis."
(Page 93)
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