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    "Les timides ont des audaces dont les autres sont incapables."

    Jeanne, Erik Orsenna, La révolte des accents

    (Page 118)


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    "– Le silence ment bien plus que le mensonge. [...] Je veux dire ceci: de même qu'en chaque nuit demeure une trace du jour (ne serait-ce que dans la mémoire gardée par les pierres de la chaleur du soleil), de même en chaque histoire fausse palpite toujours un peu de vérité. Alors que silence, lui, n'a ni souvenir, ni futur et moins encore de fond."

     

    Le fils du Maharadja, Erik Orsenna, La révolte des accents

    (Page 85)


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    "– Nous avions autre chose à faire.

    – Et quoi donc, si toutefois je puis me permettre ?

    – Mais nous aimer, bien sûr !

    M. Henri les regardait tendrement.

    – J'ai connu ça. Je vous plains, mes pauvres amis. Vous allez voir comme l'amour fait souffrir.

    Il sourit et répéta:

    – Je vous plains, mais plus encore je vous envie."

     

    M. Henri et Kljukica, Erik Orsenna, La révolte des accents

    (Page 63)


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    "Pauvres ventilateurs ! Ils grinçaient à fendre l'âme. C'était sans doute leur manière de protester: quel métier plus bête que le nôtre ? nous répétaient-ils. A quoi ça sert d'agiter de l'air torride ? Comment imaginer que d'un tel brassage imbécile puisse venir la moindre fraîcheur ?"

    Jeanne, Erik Orsenna, La révolte des accents

    (Page 46)


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    "A condition qu'elle ne déraille pas. Sait-on jamais, avec les histoires ? Les histoires sont comme les trains, ou comme les amours: qui peut les contrôler ?"

    Jeanne, Erik Orsenna, La révolte des accents

    (Page 9)


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